L’enfant phare

Enfant Phare

«Il était une fois un phare,
il était une fois un enfant sur le phare,
il lait tête une fois,
tête une dernière fois le lait.
Il était une fois,
il était une soif,
la soif sévère de l’enfant
qui a plus qu’un
biberon d’eau vide.»

L’enfant phare, extrait



L’enfant phare est un récit initiatique composé de tableaux dansés-chantés à entrées multiples: adulte ou enfant chacun y trouve son conte. Du baume au cœur, beau mot cœur, beau moqueur, l’enfant phare fait des boucles et rond et rond petits pas tapant le rythme de ce chant. En route, suivons l’odyssée de l’enfant assoiffé de vie à la recherche de l’eau, de l’autre.
Sac sur le dos, Marion Uguen conte sa danse, transforme les objets du quotidien en paysages sonores et visuels; un thermos faisant office de phare, d’instrument de percussion ou de longue vue, des cartes routières devenant montagnes…

Invitation au voyage, L’enfant phare explore les potentialités musicales de la langue et du geste, générant un récit hypnotique fait de méandres et de bifurcations, peuplé de sirènes, de videurs de boîte de nuit et autres réjouissances.

Conception/interprétation : Marion Uguen
Lumières : Léandre Garcia Lamolla
Coproductions: Chorège/Relais Culturel Régional du Pays de Falaise, le réseau des Petites Scènes Ouvertes, Pantin, Le Vaisseau/lieu de création artistique au centre de réadaptation de Coubert
Aides : Aide au projet de la DRAC Ile-de-France/Aide à l’écriture Danse et aide à la production de l’association Beaumarchais-SACD, aide à l’écriture Le Phare/CCN du Havre Haute Normandie
Mises à dispositions : Le Gymnase/CDC, Roubaix/Les Éclats-Pôle régional de développement pour la culture chorégraphique en Poitou Charente
Accompagnement : Les Journées Danse Dense, Pantin/L’Etoile du Nord, Paris/Mains d’Oeuvres, Saint-Ouen

Presse

Catherine-Elishéva Decastel, www.lesouffleur.net, 11/2015

(…) Chaque objet participe à former le récit tant dans sa forme que dans son contenu. Marion Uguen réunit corps et mots dans de multiples sens et boucles, Benjamin Colin qui l’accompagne enregistre en direct les sons de ses pas, ceux qu’elle crée avec un parapluie ou avec du papier, les sample, les renvoie au public. Le tout formant musicalité et mouvement.

Habillé d’un t-shirt et short noirs et d’un ciré rouge avec de grandes chaussettes montantes et baskets, elle fait appel à notre imaginaire à chaque instant tout en racontant son histoire.

Pas d’image réaliste ici mais une recherche de forme, de tempo, de résonance, qu’on salue grandement. C’est poétique, c’est sincère, c’est prometteur. (…)